L’aigrette tricolore (Egretta tricolor)
Grande aigrette, aigrette bleue, bihoreau violacé, aigrette neigeuse, plus rarement héron vert, le petit ruisseau qui borde notre jardin reçoit régulièrement des visites matinales. Mais la visiteuse la plus assidue, c’est « notre » aigrette tricolore (Egretta tricolor). Toujours un plaisir de la voir arriver, presque chaque jour. Parfois avec un copain (ou une copine…pas de dimorphisme sexuel pour cette jolie espèce), le plus souvent en solitaire.
Pour le port de tête, elle use de la flexibilité de son cou, toujours avec grâce et élégance. Posée sur quelque rocher du bord de l’eau, cou rentré, elle semble se concentrer avant sa séance de pêche. A d’autres moments, elle va le déployer et devenir majestueuse, immobilité parfaite, telle une statue grecque.
Elle arbore aussi quelquefois des tenues différentes, par exemple, suivant son âge ou durant la période de reproduction.
Avec le temps, celle que nous voyons souvent s’est accoutumée à notre présence. Si nous passons lentement près d’elle quand elle pêche, à peine un petit regard avant de reprendre, indifférente et tranquille.
Quand elle vient dans le ruisseau, c’est bien sûr pour se restaurer. Les séances de pêche, c’est tout un spectacle. Nous ne nous lassons pas de les observer.
Parfois elle danse, ailes déployées, pour faire de l’ombre à la surface de l’eau et mieux voir les petits poissons (voir mes vidéos ci-dessous)
Si le niveau de l’eau dans le ruisseau, qui varie avec la marée, ne lui convient pas, elle va plonger en face, dans la mer toute proche.
Pour finir cet article, quelques attitudes de pêche de notre « chouchou », la belle aigrette tricolore.
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